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Petanque Roquettoise

Ames sensibles s'abstenir

Ames sensibles s’abstenir

Si vous êtes une âme sensible, si vous avez le pacemaker qui s’emballe à la moindre émotion, ou la tension artérielle qui frise les sommets pour un rien, il ne faut pas venir encourager nos vétérans, et surtout il ne fallait pas être ce jeudi dans le Gers, pour le dernier tour du championnat CRC.

Celles et ceux qui s’y sont frottés en ont eu pour leur argent.
Jojo et Anne-Marie, Gilles et Arlette, Christian et Jo vous le confirmeront. Avec Gérard et Chantal ils étaient embarqués, sans le savoir, sur des montagnes russes, passant en quelques dizaines de minutes de l’espérance la plus folle à la plus noire des angoisses, après avoir traversé des torrents de doute.
•    Ils ont gazé en tête à tête, ils vont gagner je te dis,
•    Non regarde ça fait 6 trous de rang qu’il fait, ils vont perdre c’est sûr,
•    Mais il pointe comme un pied aujourd’hui,
•    Je ne veux pas voir ça,
•    Il est où mon sac ? (non, pardon, ça c’était la dernière fois)

Les responsables de ce yoyo émotionnel ? Les voilà : Claude, Henri, André F, Jean-Michel, Eric et André B.
Gérard, intercalé, est à mettre sur la liste des victimes.


 

Mais que s'est-il passé ce jeudi 21 septembre ?

Le camping

Pour info, question logistique on est parti la veille et on a dormi sur place dans le camping d’Aignan.
Cela ne se voit peut-être pas sur les photos qui suivent, mais on a été raisonnable. Pas d’excès à table, couchés de bonne heure … et tout ça dans une très bonne ambiance.

Impossible de résumer tous les fous rires et les péripéties de ce déplacement.
Aussi, on va juste prendre quelques faits significatifs pour que vous ayez un aperçu.


 

Gérard.
Touché par une mystérieuse révélation, rêvant de victoires bien avant tout le monde, et bercé par cette célèbre chanson du groupe Gold « Un peu plus prés des étoiles », des lits superposés il a choisi celui du haut (peut-être en lien avec la chanson ? va savoir).
Seulement, peu de gens le savent mais les révélations s’accompagnent parfois aussi de bouffées de chaleur.

Alors on ouvre un peu les fenêtres pour essayer de rafraichir la chambre. Erreur de débutant. Le groupe Gold a été très vite remplacé par les Gipsy Kings avec un flamenco endiablé au rythme des claquements de mains : moustiques, mites, punaises, tous les insectes du camping se sont donnés rendez-vous dans son chalet. Mettez vous à leur place, une fiesta pareille, un DJ comme ça, elles n’avaient jamais vu ça ces pauvres bestioles.


Malgré, ou à cause de, cette mystérieuse révélation, il faut vraiment avoir la foi pour nous croire capable de nous surpasser, de nous transcender quand on voit comment certains éléments de l’équipe ont galéré pour faire leurs lits.
« Et c’est quoi ce drap ? Et dans quel sens on le met ? »
Bien sûr, comme d’habitude, par égard pour leurs amis et leurs familles, nous tairons les noms de ces recrues récentes …


 

Les rencontres de la matinée et de l’après-midi

Place à la compétition. Notre haka à nous, c’est : « Tant qu’ils n’ont pas 13, les adversaires n’ont pas gagné ! »

Quand l’un d’entre nous flanche, il y a toujours un partenaire pour vous soutenir et sortir un coup de génie : un tir au but pour gagner la partie sans avoir besoin de jouer les boules qu’il reste, ou noyer le but pour ne pas perdre sur la mène, ou un devant de boule qui empêche de prendre une grosse mène voire même qui permet de marquer.

Il est vrai qu’en tête à tête, c’est plus difficile de faire intervenir un partenaire sans que cela se voie, mais pas de stress, on a ce qu’il faut : là ce sont les supporters qui prennent le relais et ne tarissent pas d’encouragements pour vous remonter le moral.


Le matin nous opposait au club de Rabastens. Il fallait gagner pour assurer définitivement le maintien et espérer participer aux phases finales, à condition bien sûr de gagner aussi l’après-midi.

Le score : 26 à 10 en notre faveur :
-    5 têtes à tête sur 6
-    1 doublette sur 3
-    2 triplettes sur 2

On a gagné Rabastens. Parfois dans la douleur, mais on l’a fait.

 

Mon Dieu qu’il était bon cet apéritif !
C’est avec plaisir et un grand soulagement qu’on a pu recharger les batteries à la pause de midi.

 

15 heures. C’est maintenant au tour de St Girons. On sait que c’est un club avec d’excellents joueurs, que cela va être difficile. L’année dernière ils nous avaient battus à plate couture. On était reparti avec seulement 2 têtes à tête, 1 doublette, et 0 triplette à notre actif.

Celui qui gagnera la rencontre ira faire les phases finales.

Requinqué par la délicieuse poule au pot de midi, on attaque fort et on gagne 4 têtes à tête sur 6.
Place aux doublettes. C’est le drame, une véritable torture pour celles et ceux qui regardent. Le doute s’installe. Dans les trois parties, on est derrière, parfois même très loin derrière.
Mais le coach a eu cette vision la nuit dernière. La remontada est en marche, point après point.
Jean-Michel et Claude terminent les premiers 13 à 11. Puis c’est Henri et André F. qui, quelques temps après, gagnent 13 à 12. Et pour finir, Eric et André B. libèrent les bravos, les cris de joie, les embrassades en battant eux aussi leurs adversaires sur le score de 13 à 12.

On l’a fait ! Inutile de jouer les triplettes, la victoire est pour nous.

Bravo à toute l'équipe, aux absents Dédé, Jésus qui ont participé lors des rencontres précédentes, et encore merci aux supporters toujours présents.

Avant de repartir vers Roquettes, il parait qu’on aurait entendu quelqu’un fredonner dans le boulodrome :


… Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants …